Vous savez l’homme d’affaire qui semble être toujours en contrôle? Et bien en apparence, c’est moi. Je suis quelqu’un d’assez sérieux, qui accorde une grande importance à mon travail et qui souhaite avoir l’air distingué et responsable. Ce n’est pas que je ne le suis pas du tout en réalité. Mais disons que je vis davantage pour les « sensations fortes » que me procurent mes petites activités illégales. J’ai toujours été quelqu’un qui veut sans cesse repousser ses limites, mais plus jeune, on m’a vite appris à repousser ce genre d’impulsion. Néanmoins, la fraude, le vol d’information, le blanchiment d’argent et le détournement des lois sont des choses que je connais bien. Disons que la ligne entre le bien et le mal est un peu flou pour moi, mais je n’irais jamais jusqu’à mettre la vie de quelqu’un en grand danger.

Je suis le plus jeune des frères Johnson. Le troisième fils. Celui qui est arrivé par accident, 18 ans après les deux autres. J’ai eu une belle enfance, ça je ne peux pas dire le contraire. Il y a de grands avantages à naître dans une famille riche. Néanmoins, toute ma vie j’ai eu l’impression que j’avais quelque chose à prouver, étant le plus jeune. J’étais le petit turbulent, celui que l’on avait de la difficulté à garder sous contrôle et qui avait toujours tendances à pousser les limites. Mais bien vite, on m’a « dompté » et je suis rentré dans les rangs de cette famille sérieuse et professionnelle. Dès mes 18 ans, voyant que j’avais un grand intérêt pour le domaine des affaires et voyant que j’étais devenu plus sérieux, mon père et mes frères m’ont tranquillement intégré à la firme familiale tandis que je terminais mes études. Je semblais avoir un don pour les affaires et les finances. Mais surtout, j’étais assez doué pour contourner les règles, et on m’a vite fait entrer dans le petit secret de la famille. Le succès de la firme boursière était entre autre dû aux activités frauduleuses des Johnson, et rapidement, je suis devenu l’expert de ses petites activités illégales. Cela fait maintenant 5 ans que je travaille pour l’entreprise familiale, et lorsque mon frère est mort, j’ai pris le relais comme PDG de la firme, avec mon autre frère. Pour ce qui est du reste de ma vie… Et bien il est quasi inexistant. Ma vie, c’est mon travail. Bien sûr, j’ai une vie sociale, mais toutes mes relations sont altérées par mon travail et je n’ai jamais pu garder une fille très longtemps.