•Nastya Romanova•
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▌GROUPE : Rebels ▌MESSAGES : 85 ▌J'HABITE : Dans un Loft en centre Ville ▌MY LOVE : Coeur pris ▌WHAT DO YOU SAY ? : © 2016 by louha pour Innocent | Sujet: [finie]Nastya ~ Mon oncle m'a donné un nom de princesse disparue, et j'ai bien l'intention de lui faire honneur. Sam 18 Juin 2016 - 16:41 | |
| • Nastya Romanova • "Une histoire banale dans le monde du RPG"
• Informations •
• âge 27 ans • lieu de naissance 12 janvier à Moscou • statut civil ∞ célibataire • maison Grand loft en centre ville • métier ou études ∞ rentière qui demande de l'argent à tonton, mannequin • orientation sexuelle hétérosexuelle • groupe Rebels • célébrité ∞ Ashley Greene
• Caractère •
❖ Elle adore les sucettes au citron. En fait, on pourrait dire qu'elle leur voue littéralement un culte. Elle en a toujours un paquet sur elle. Ne lui donnez pas de sucette à la fraise ou à l'orange, ça ne lui ira pas. C'est juste le citron. Quand elle est stressée ou fatiguée, elle en sort une et elle la suce jusqu'à la dernière miette. ❖ Souriante et naturelle, elle a su rester simple, même si elle sait aussi être tout ce qu'il y a de plus sévère lorsqu'il le faut. Elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense quand elle le pense, et tant pis si ça froisse son interlocuteur. Au fond, on peut dire que la plupart des gens l'adorent, mais qu'au fond, ils savent qu'il ne faut pas essayer de lui marcher sur les pieds. Parce qu'elle saura écraser de son talon haut ceux qui tenteront de le faire, sans un seul regard derrière elle. ❖ Elle voue un culte au film Star Wars depuis sa plus tendre enfance. Elle adore les sabres lasers, et elle en a même une réplique chez elle. ❖ Grande fan de la mode, vous ne la verrez jamais faire le moindre faux-pas. Par contre, elle sera là pour vous mettre le nez dans les vôtres. ❖ Très riche, elle dépense des fortunes en shopping. La plupart du temps, il s'agit de l'argent de son oncle, dealer de drogue ❖ Chaque matin, quand elle se lève, elle commence par boire un grand verre d'eau tiède avec un peu de citron dedans, pour s'hydrater. Je vous ai dit qu'elle adorait le citron, non ? ❖ Chaque soir, avant d'aller se coucher, elle a le même rituel : elle se déshabille entièrement avant de commencer à faire couler un bain, puis elle profite de l'eau qui coule pour se laver les dents et se purifier le visage. Dans l'eau du bain, elle laisse des pétales de roses à la surface avant d'allumer une dizaine de bougies tout autour de la baignoire. ❖ Elle possède un grand loft, à deux pas du centre ville, trois domestiques, quatre chats et cinq poissons rouges. ❖ Elle passe toutes ses vacances à voyager autour du monde pour visiter toutes les cultures qu'elle peut découvrir. C'est une vraie passionnée, incapable de s'arrêter de tout voir et de tout apprendre.
• Biographie •
Nastya ne s’appelait pas ainsi le jour de sa naissance. Non. Son prénom était bien différent. Elle s’appelait Katrina. Katrina Siviac. Mais, ce nom, aujourd’hui plus personne ne l’utilise, et plus personne ne le connait. Non. La naissance de Katrina a été attendue comme le messie, à Moscou. Elle était le premier enfant de la famille. Son père était un membre de la milice, sa mère réparait des vêtements pour vivre. La famille était tout à fait normale, et elle espérait sincèrement qu’un petit frère ou une petite sœur allait rejoindre le trio rapidement. Mais, les choses ne se passent que rarement comme elles sont prévues. Vraiment rarement. Katrina avait deux semaines lorsque sa mère tomba malade. L’accouchement avait été long et difficile, et la santé de sa mère était défaillante depuis. Toujours fatiguée, toujours alitée. Elle partit en quelques semaines seulement, laissant sa fille et son époux seuls. C’est à cet instant que la vie de notre petite Katrina bascula. Son père se mit à boire, à l’oublier au bar où elle passait souvent la nuit avec la serveuse avant qu’il ne réapparaisse, une fois sobre, pour la récupérer. Il l’aimait. Mais, plus elle grandissait, plus elle ressemblait à sa mère. Et, plus elle grandissait, plus son père avait mal. Il se mit à la battre à la moindre bêtise lorsqu’elle eut quatre ans. Les trois années suivantes furent un calvaire, jusqu’au jour de trop. Après avoir subi des coups non mérités parce qu’elle avait renversé un peu de l’eau de son verre sur la table, Katrina se réfugia dans la chambre de son père, la seule pièce qui fermait a clef. Malgré les coups sur le battant, malgré les cris, elle n’ouvrit pas et elle resta là, tremblante, blottie contre le radiateur. Après une vingtaine de minutes, son père sembla se calmer. Et, Katrina se leva. Elle s’approcha de la table de nuit où trônait le pistolet de service de son père. Elle n’avait pas le droit d’y toucher, vraiment pas. Mais, elle l’attrapa. Son père avait toujours dit que l’arme était faite pour se protéger. Et, là, elle sentait qu’elle avait besoin de protection. Elle déverrouilla la porte. Et ce fut l’enfer. Le battant fut repoussé avec force et claqua contre son nez. Elle fut projetée en arrière. Un gout de sang emplit sa bouche et elle leva le bras qui tenait l’arme. Elle ne savait pas ce qu’elle faisait. Elle ne savait même pas que l’arme n’était pas verrouillée. Et chargée. Le coup partit. Elle cria sous l’effet u bruit qui emplit ses oreilles et la rendit sourde durant quelques secondes. Elle était perdue entre douleur et impression qu’on venait de lui donner un grand coup sur la tête. Lorsqu’elle se calma, son regard se posa sur son père. Elle l’avait touché pile poil entre les deux yeux. Il était allongé sur le sol et son sang coulait lentement sur le sol. Elle resta là, à regarder le cadavre durant plusieurs heures, perdue entre crise de larmes et crise de panique. Ce n’était qu’une enfant, et si elle n’avait pas eu la vie facile. Après avoir surmonté sa peur du cadavre, elle se décida à le contourner, lentement. Elle avait peur qu’il se relève et l’attaque pour se venger. Elle se précipita vers le téléphone à peine sortie de la pièce. Dyadya fit-elle, lorsque son oncle décrocha. J’ai… Il m’a encore frappée. Et j’avais le pistolet. J’ai pas le droit, mais j’avais le pistolet. Et il a ouvert la porte. Et je suis tombée et maintenant, papa est… Il a un trou dans la tête. Vingt minutes plus tard, son oncle débarquait. Deux jours de plus et il l’emmenait, avec sa cousine, dans un autre pays : les USA, pour éviter que la gamine ne finisse en maison de correction pour son crime. La vie était dure en Russie. Et, pour sortir du pays, il fallut de nouveau noms à toute la famille. C’est comme ça que Katrina devint Anastasia Milena Romanova. L’arrivée aux USA fut simple. Les passeports passèrent la frontière sans soucis. Nastya, son oncle et sa cousine s’installèrent à San Francisco où son oncle avait des connaissances. Nastya et sa cousine apprenaient l’anglais, elles allaient à l’école. Tout était normal, ou presque. Son oncle s’était mis dans les ennuis jusqu’au cou en vendant de la drogue pour l’un des barrons locaux. Il n’avait pas d’autre choix que de continuer. Et puis, il se mit en tête de grimper les échelons et de devenir son propre patron. Nastya et sa cousine changèrent donc de maison au fur et à mesure que leur « père » s’enrichissait. Elles allaient dans des écoles de plus en plus sélectives. Finalement, l’année des quatorze ans de Nastya, ils emménagèrent dans un grand manoir et elles furent envoyées dans une école privée avec uniforme et tout le tralala. C’est à ce moment là que Nastya craqua totalement. Jusque là, elle tenait le coup en découvrant ce nouveau monde qui s’offrait à elle, cette nouvelle vie, dans un pays bien plus libre. Mais, son oncle était de moins en moins présent pour elle. Il lui avait interdit de parler de ce qu’il s’était passé en Russie. Il lui avait interdit d’y penser, interdit de le mentionner. Elle devait l’oublier, et il comptait sur elle pour le faire. Mais, elle ne l’avait jamais fait. Elle se réveillait encore la nuit en criant parce qu’elle revivait cette scène traumatisante. Partir à l’autre bout du monde n’efface pas les souvenirs, et son oncle avait surestimé ses capacités d’adaptation. Un jour, Nastya s’était installée dans le grand bureau de son oncle, celui où il recevait ses « partenaires ». Elle tomba sur un paquet de poudre blanche. De la cocaïne. Elle fit longtemps tourner le paquet entre ses doigts avant de l’ouvrir et de tracer une ligne sur la table, avant de l’aspirer avec un ticket de métro. Au départ, elle eut l’impression qu’elle allait vomir. C’était horrible. Elle avait le nez qui grattait. Totalement. C’était affreux. Elle fit quelques grimaces, se frotta le nez et rangea le sachet dans le tiroir de son oncle. Elle ne sentait rien du tout. Elle sortit de la pièce et là… Là elle commença à planer. Elle eut l’impression que tout devenait facile, vraiment facile. Elle resta « la haut » quelques heures avant de se reprendre sa déprime en pleine face. Elle resta tout le weekend dans son lit, à faire croire à sa cousine qu’elle était malade. Après tout : son oncle n’était pas là pour vérifier. Petit à petit, elle sombra dans l’alcool, bien plus facile à se procurer que de la drogue dure. Elle se mit à fumer de l’herbe. Et, quand elle le pouvait, elle piquait quelques « échantillons » à son oncle. Elle n’avait jamais été grosse, mais elle perdit dix kilos en l’espace de quelques semaines. Elle continuait à aller à l’école mais sans avoir le moindre intérêt pour ce qu’elle voyait. Elle était tout le temps en train de planer. Elle s’isola de tout le monde, y compris de sa cousine. Son oncle finit par découvrir que sa nièce était sur le point de sombrer totalement sur la mauvaise voie. Il lui mit une gifle, la première depuis qu’il l’avait récupérée et l’envoya en désintox. Elle était mineure et elle n’eut pas le choix. Elle y passa les deux mois d’été avant sa seconde, puis elle retourna dans sa prestigieuse école privée. Le soir de la rentrée, son oncle lui demanda de rester avec lui après le dîner. Là, pour la première fois depuis qu’il l’avait récupérée, tremblante à côté du téléphone, le regard fixé sur le pied qui dépassait de la chambre de son père, il lui ouvrit son cœur. Je t’aime comme ma fille, Nastya. Je t’aime exactement comme elle. Je voulais attendre que tu aie dix-huit ans pour t’en parler, mais je voudrais t’adopter comme étant ma fille. Légitime. Nastya avait toujours été présentée comme sa nièce, laissée à ses soins par son défunt père. Elle n’avait jamais songé qu’il puisse la voir autrement. Elle hocha simplement la tête de haut en bas. Ce jour là marqua le début de sa guérison. Son oncle avait appris de ses bêtises : désormais il rentrait tôt un soir par semaine pour s’occuper de ses deux filles. Il adopta légalement Nastya. Nastya eut son diplôme haut la main. Les choses semblaient enfin s’arranger pour elle. Elle fut repérée par une agence locale de mannequinat, et elle accepta d’en faire de temps à autre pour s’amuser. Elle se fit un petit nom, posant en sous-vêtements ou dans des postures aguichantes pour les marques locales. Sa petite renommée lui permit de se faire un nom. Elle se prit un grand loft en centre-ville pour marquer son indépendance, utilisant l’argent de son oncle pour se faire plaisir et rentrant pour le dîner hebdomadaire. Si elle ne s’affichait jamais réellement avec un homme, son lit n’était jamais vide. Elle s’amusait. Elle croquait sa vie à pleines dents, enfin ! Elle continuait d’aller aux réunions d’anciens drogués, même si cela faisait cinq ans qu’elle n’avait plus touché à rien. Elle avait l’impression que cela faisait du bien à ceux et celle qu’elle croisait et qui débutaient. De voir qu’on pouvait réussir. Qu’on pouvait s’en sortir. Faire quelque chose de sa vie sans la drogue et tout ce qui s’y rapporte. Sa vie était simple, même si son visage devenait de plus en plus connu alors qu’elle enchainait les shootings. Elle joua dans deux ou trois publicités locales pour s’amuser. Elle ne voulait pas non plus devenir « trop » célèbre et limitait ses shootings. Son agent ne comprenait pas et elle ne pouvait pas le lui dire : elle était, après tout, la fille d’un baron de la drogue local. Et, elle ne voulait pas que sa vie change ou que quelqu’un se mette à faire pression sur elle pour faire tomber son oncle. Il y a une chose qu’un baron de la drogue apprend à ses petites filles cherries. C’est à se défendre. Nastya comme sa cousine avait fait des arts martiaux durant son enfance, était suivie à chaque déplacement par un des hommes de main de leur père, mais elles avaient aussi appris à tirer. Et, ceci n’était pas négociable. Anton savait qu’il avait des ennemis, et bien placés. Chacune de ses filles avait donc chez elle une arme à feu. Si Nastya avait été particulièrement réticente sur ce point, surtout à cause de son historique avec les armes à feu, autant dire qu’elle n’avait pas eu le choix. Le Beretta était donc rangé dans un coffre fort juste à côté du lit de Nastya. Elle dormait aussi avec un couteau sous son oreiller. Et, ce fut cela qui lui sauva la vie. Un soir qu’elle était allongée sur son lit en train de lire, un bruit lui fit lever les yeux. Son cœur se mit à battre dans sa poitrine. La porte grinçait toujours un peu quand elle s’ouvrait. Nastya se leva et tenta d’ouvrir son coffre fort. Quelqu’un était entré, et elle était à peu près sûre que ce n’était pas pour lui dire bonjour. Ses mains tremblaient bien trop et la jeune femme ne réussit pas à ouvrir la porte du coffre fort. A quoi bon avoir une arme à feu si c’était pour la laisser dans une boite et ne pas pouvoir la sortir en cas de danger, hein ? Elle récupéra donc la lame sous son oreiller et elle se cacha derrière la porte de sa chambre, le bras pendant le long de son corps et le cœur battant. L’homme finit par pousser la porte et elle se jeta sur l’inconnu masqué. Après une bagarre de quelques secondes, elle lui déchira son t-shirt et planta le couteau dans son bras. L’homme s’enfuit et la laissa blottie dans un coin de sa chambre, le cœur battant. Elle attrapa son téléphone portable pour appeler son oncle. L’homme avait déjà sévit, plusieurs fois. Il était recherché par la police. Et, traqué par un homme. Désormais, il y avait une personne de plus qui voulait sa peau, et cette personne avait bien plus les ressources que tous les autres réunis pour l’attacher dans une cage le temps de le faire souffrir avant de disposer de son corps avec un peu d’acide sulfurique. Le lendemain Nastya avait une nouvelle porte. Et, elle sortit son pistolet du coffre fort pour le poser sur sa table de nuit. Chargé. Deux précautions valaient mieux qu’une. Trois coups brefs à la porte, et la demoiselle tomba sur un mec qui allait changer sa vie. Sa première pensée ? Ce fut qu’il était canon. Sa seconde ? Elle eut envie de lui foutre une baffe. Cet homme et ses questions… Elle avait l’impression d’être face à un flic particulièrement buté et borné. Elle y répondit cependant, de mauvaise grâce. Elle lui répéta trois fois au moins ce qu’il s’était passé. Et puis, finalement, elle se décida à le faire sortir avant de l’étrangler. Au dernier moment, juste avant de lui claquer la porte au nez, elle lui dit Il avait un tatouage sur le bras. Une sorte de corbeau avec un éclair bleu. Elle claqua ensuite la porte et la verrouilla. Cet homme, si elle l’avait trouvé arrogant, trop sûr de lui, mais elle avait aussi vu dans son regard une certaine envie de violence. Non, un besoin de violence. Il n’était pas là que pour rechercher son attaquant, vraiment pas. Nastya en était sûre et certaine, c’était une question personnelle pour lui. Alors, quand elle le découvrit en bas de chez elle, adossé à la limousine qui devait la conduire à un gala, la jeune fille s’énerva franchement et menaça d’appeler la police. Malheureusement pour elle, ce n’était pas la dernière fois qu’elle le vit. Ce mec s’était mis en tête de la protéger et elle ne pouvait rien dire ou faire pour l’éloigner d’elle. Elle finit par s’en accomoder. Nastya n’était pas le genre de fille à réellement avoir envie de se prendre la tête pour si peu. Et puis, elle avait été choquée par l’attaque du psychopathe. Alors, elle lui avait proposé de se faire passer pour son petit ami afin de pouvoir l’accompagner lors de sorties officielles et s’afficher avec lui. Il était beau garçon, après tout, et ses amies mannequins l’enviaient. Cela suffisait à la demoiselle. Evidemment, une telle proximité les avait rapprochés, et elle avait finit par se montrer sensible à son charme. Il pouvait être absolument adorable quand il arrêtait de faire la gueule et de poser des questions débiles sur le cambrioleur.
• De l'autre côté de l'écran •
• prénom/pseudo louha • âge ici • Comment es-tu arrivé là ? par Jazz, c'est toujours la faute de Jazz • Que penses-tu du forum? ∞ comme c'est moi qui ai tout codé, je vais pas dire que c'est moche hein ... • Un dernier truc à dire? ∞ <3
© louha 2016
Dernière édition par Nastya Romanova le Lun 20 Juin 2016 - 18:01, édité 2 fois |
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