Living young and wild and free. En tant qu'ainée de trois enfant, et unique fille, je suis donc devenue une sorte de garçon manqué emprisonné dans un corps de demoiselle ultra féminin qui plus est! Je ne me suis jamais posé la question d'un changement de sexe, bien au contraire mes nichons sont un excellent gagne pain hors de question d'y renoncer! Simplement, je ne me sens pas comme les autres filles de 23 ans, je n'aime pas particulièrement le shopping et les jolies choses, déja parce qu'elles sont tout simplement en dehors de mes moyens, et que pour moi l'important consiste à être entourée de sa famille plutôt que de belles choses. J'ai un fort caractère, je suis impulsive, fêtarde et il faut bien l'avouer plutôt dévergondée, mais je l'assume bien! Je suis à côté de ca très travailleuse et totalement dévouée à mes proches, que ça soit mes frères ou mes amis je suis prête à faire n'importe quoi pour les personnes que j'aime.   

This is the story of my life. Par une belle et chaude nuit de juillet 93 à San Francisco, ma mère à l'époque agée de 17 ans à peine me mit au monde, épaulée par mon père, saoul comme un cochon, célébrant encore sa remise de diplôme. Je ne me rappelle pas de mes premières années comme tout un chacun, donc mes premiers souvenirs remontaient à la dernière grossesse de ma mère,un peu moins d'une vingtaine d'année auparavant. Mon autre petit frère d'à peine deux ans mon cadet et moi passions nos journées fourrés ensemble, la vie nous paraissait merveilleuse et nous étions plus qu'heureux d'accueillir un nouveau bébé parmi nous. Seulement une fois le bébé arrivé, je commençais à remarquer que mes parents ne s'entendaient plus, ils se disputaient toutes les nuits, et passaient respectivement leurs journées à pleurer ou à boire, jusqu'au jour béni où ils décidèrent de se séparer, je devais avoir tout juste 11 ans. Mon père quitta la maison et retourna vivre à Chicago, là où il avait grandi; ma mère quand à elle nous offrit sa première vraie grosse dépression, internée après plusieurs mois dans un hôpital psychiatrique après avoir tenté de mettre le feu à notre maison, nous avons du aller vivre chez notre père à Chicago. Ce ne fut pas une période facile de notre vie, notre mère ne semblait toujours pas se porter mieux; notre père buvait beaucoup et ramenait une quantité d'inconnues dans notre maison, oubliant en revanche de faire les courses ou de payer les factures.. Puis finalement près de quatre ans et demi plus tard, notre mère décida qu'il fallait qu'on retourne vivre chez elle, qu'elle ne pourrait jamais se sentir mieux sans ses enfants près d'elle. Nous avons donc joyeusement repris nos affaires pour San Francisco, et retrouvé notre maison d'enfance, si vieille soit elle. Ma mère travaillait beaucoup, mon père ne versait aucune pension, et elle devait jongler avec 3 jobs pour subvenir autant qu'elle le pouvait à nos besoins. Jusqu'au jour où elle a découvert qu'elle était malade; et toute la chimiothérapie et les traitements possibles n'ont finalement pas eu raison de son cancer qui l'a finalement terrassée il y a quelques mois, nous laissant mes deux frères et moi avec notre maison et les factures à payer qui vont avec. Aujourd'hui mon rôle est de gagner assez d'argent pour subvenir à mes besoins et ceux de mes frères le temps qu'ils terminent leurs études, et ce quoi qu'il m'en coûte!