MINI COUSINADE

You're my family. It doesn't matter if you hate me. I believe in this family even if you dont care. The family is the key.

J'étais à une réunion d'affaire avec des fiscalistes et pour être honnête, je détestais réellement être à la tête d'une société aussi importante. Chacun de mes pas étaient scruter à la loupe. C'est pourquoi mes conseillers étaient toujours avec moi pour me dire ce que je devais faire. Bien sûr, mon oncle s'occupait généralement de cela, mais son travail le prenait beaucoup aussi. Après cette réunion je pris la direction de mon bureau. Lydia, ma charmante secrétaire m'accueillit.

- Heyy tu sais que tu es canon aujourd'hui ? dis-je en chuchotant. Tu as du nouveau pour moi ?

Lydia apprécia mon compliment et répliqua d'un sourire. Nous nous entendions bien tous les deux. Un vrai travail d'équipe avec même des petits moments en tête à tête. C'était plutôt bien notre relation.

- Ton courrier est sur ton bureau beau gosse et ta cousine Moïra est justement là à t'attendre.

Moïra ? Vraiment ? Je me demandais bien ce qu'elle me voulait. J'avais tout de même beaucoup de travail à faire. C'était tout de même gentil de passer me voir. Je remerciai Lydia et filai dans mon bureau juste à côté. Ma cousine était dans mon fauteuil et se leva immédiatement en me voyant.

" Tu devrait embaucher une personne pour ton ménage. " dit-elle le sourire aux lèvres.

Je regardai l'état de mon bureau et je pouvais dire qu'elle venait d'y mettre sa petite touche car tout était beaucoup plus rangé que tout à l'heure. Il était vrai que je ne faisais pas bien attention. Je fis la bise à Moïra et lui répliqua :

- Oh tu sais...il y a quelqu'un qui passa à 5h00 le matin...c'est moi qui s'éparpiller le reste de la journée. Merci pour le rangement... c'est peut-être toi que je devrais engager.

Moïra reprit la direction de mon bureau. Je vis qu'elle avait poser un sac avec mes gâteaux favoris, des éclairs au chocolat. Ma cousine me faisait ça de temps en temps. Je ne détestais pas vraiment.

- Wow, je suis choyé ! dis-je en m'approchant également de mon bureau.
"Je me suis dit que ça te ferait plaisir. Ca fait longtemps qu'on ne s'est pas vu tous les deux...
- Tu as bien raison! Je suis content de te voir. fis-je comme remarque

Mes doigts allèrent prendre un éclair et je l'engloutis à moitié avec ma bouchée. C'était divin. Je m'extasiai devant un tel goût. Il n'y avait rien qui ne l'égalait.

- Et toi comment ça va ? Tu occupes tes journées de quelle façon ? dis-je en avalant la dernière bouchée de mon éclair au chocolat.

J'en avais un peu partout autour de la bouche et sur les doigts maintenant. Je pris une serviette pour nettoyer tout ça. J'avais aucune classe en ce moment, mais bon, devant ma cousine je n'avais pas vraiment à conserver mes bonnes manières. Elle en avait vu d'autre venant de ma part.

- Avec le ménage, les gâteaux et ta présence, je serais tenté de croire que tu es ici pour me demander une faveur. Je me trompe ?

C'était un peu louche, je devais l'admettre. Quelque chose me disait qu'elle ne faisait pas ce petit manège pour simplement me faire plaisir. Après tout elle savait dans quel sens du poil me flatter. Elle n'était pas une Johnson pour rien.

acidbrain

MINI COUSINADE

You're my family. It doesn't matter if you hate me. I believe in this family even if you dont care. The family is the key.

Ma cousine avait débarqué à mon bureau avec des gâteaux. De quoi me régaler bien comme il faut. Elle savait comme s'y prendre avec moi, il fallait l'admettre. Mon estomac en était reconnaissant. Je demandais néanmoins d'abord de ses nouvelles pour être poli. Elle me répondit que c'était le train train quotidien avec l'université, le journalisme et qu'elle n’avait pas le temps de s'ennuyer. Il fallait admettre qu'elle ne chômait pas. Puis, j'allai directement au but de sa visite ici. Si Moîra était ici avec des gâteaux, c'était bien parce qu'elle avait quelque chose à me demander.

- Tu vas dire que ce ne sont pas mes oignons mais...ton DRH a viré un type pour des raisons complètement nulles. Résultat, le type se retrouve à venir à la soupe populaire avec sa femme et leurs 4 enfants. Ils n'ont plus aucune source de revenus... Il n'y a pas moyen de faire quelque chose ? Surtout qu'il a bossé ici pendant 20 ans..."

Je la regardai alors étrangement. Que diable cela pouvait bien lui faire à elle que tout cela arrivait ? J'étais surpris, car la direction des ressources humaines était compétente. Si le directeur en avait décidé ainsi, c'était bien qu'il y avait une raison valable. Je n'aimais pas les gens qui n'étaient pas performant ni compétent dans ma compagnie. À mon souvenir, le directeur avait toujours bien fait son travail. Je ne savais pas trop pourquoi cette fois-ci ce serait différent.

- C'est bien triste pour eux, mais je ne crois que pas que ça me regarde. Si mon directeur l'a mis à la porte c'est bien parce qu'il y avait une raison valable. Même après 20 ans. Peut-être qu'il ne correspondait plus au cadre de l'entreprise.

Après tout ce temps, il ne s'était pas mis un peu d'argent de côté ? J'avais un peu peine à le croire. Les gens ne savaient pas comment gérer leur argent. C'était encore pire de découvrir ça en sachant qu'il bossait chez nous. Quelle honte. Et non, je n'étais pas réellement triste pour eux.

- Je suis persuadé qu'il pourra se retrousser les manches et dégoter un autre emploi.

Je disais cela comme si c'était facile. Et pourtant, je ne pouvais pas trop savoir ce que c'était que de vivre dans la misère et de devoir vivre avec un budget limité. Je n'y pouvais rien si j'étais multimillionnaire à 25 ans. Cet argent, cela venait de mon arrière arrière arrière grand-père qui avait fondé la première banque en ville avec la ruée vers l'or. L'héritage se promenait de Johnson en Johnson depuis ce temps.

- Depuis quand tu as décidé de jouer les Mère Thérésa ? demandai-je avec un sourire en coin.

Elle ne pouvait pas aider toute le monde après tout.

acidbrain

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You're my family. It doesn't matter if you hate me. I believe in this family even if you dont care. The family is the key.

Malheureusement, Alex ne semblait pas prêt à faire quoi que ce soit pour le pauvre homme
" C'est bien triste pour eux, mais je ne crois que pas que ça me regarde. Si mon directeur l'a mis à la porte c'est bien parce qu'il y avait une raison valable. Même après 20 ans. Peut-être qu'il ne correspondait plus au cadre de l'entreprise.

Je soupirai; exaspérée par ce que disait mon cousin. N'avait il aucune pitié pour les personnes dans le besoin ? 

- Il était homme de ménage, je vois pas en quoi il aurait put ne plus correspondre au cadre de l'entreprise... 


- Je suis persuadé qu'il pourra se retrousser les manches et dégoter un autre emploi.

- Tu sors parfois de ton trou Alex ? C'est bien connu que les hommes comme lui ont peu de chance de retrouver du travail. 

Je lui lançai un regard sévère avant d'ajouter. 

-Mais bon, je ne sais même pas pourquoi je t'en ai parlé. En quoi le destin tragique  d'un pauvre homme pourrait il troubler la vie du grand, du célèbre, du magnifique Alex Johnson ? 


- Depuis quand tu as décidé de jouer les Mère Thérésa ? 

Je levais les yeux au ciel puis j'allais m'asseoir sur un fauteuil face à son bureau. 

Je ne joue pas les mère Thérésa. Sinon, j'aurai laissé tombé toutes ma fortune et je ne baladerai certainement pas avec un sac Louis Vuiton. 

Parfois, j'avais l'impression d'être égosite en ayant autant d'argent en ayant si peu travaillé. Puis, je me rappelai de mes ancêtres qui avait ouvert une banque au bon endroit et au bon moment, qui s'étaient tué à la tâche afin que leurs descendants aient la vie la plus convenable possible et alors, je portais ces richesses avec fiérté. Il fallait que ces pauvres gents  aient foi en leur avenir et en l'avenir de leur descendance. 

Il faudrait que je t'emmènes un soir à la soupe populaire. Afin que tu vois dans quel état déplorables vivent certaines personnes pendant que ta seule préoccupation est de savoir si tu préfères boire ton champagne dans une coupe ou une flûte. 

J'avais parlé assez sèchement et je ne voulais pas qu'il perçoive une tension entre nous deux. Il avait ses défauts mais il restait mon cousin préféré. Aussi, pour détendre l'atmosphère j'ajoutai avec un sourire 

- Puis je pourrais te présenter Mélody qui distribue la soupe avec moi. Elle est célibataire et elle craque sur toi. "

acidbrain

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Ma cousine s'était permise de m'attendre à mon bureau. Bien sûr, c'était pour quelque chose de précis. Elle voulais que je réembauche un homme qui travaillait pour nous. Apparemment il avait de graves problèmes financiers et il se retrouvait à manger à la soupe populaire du coin. Je tentait de couvrir un peu mon directeur des ressources humaines. Après tout, s'il était mis à pied c'était sûrement pour une raison valable.

- Il était homme de ménage, je vois pas en quoi il aurait pu ne plus correspondre au cadre de l'entreprise...

J'haussai les épaules. Je n'en savais rien. Personne ne m'avais mis au courant pour cette histoire et perso je m'en moquais bien profond. J'avais d'autres chats à fouetter que de m'occuper des sous employés de ma firme.

- Je suis persuadé qu'il pourra se retrousser les manches et dégoter un autre emploi.
- Tu sors parfois de ton trou Alex ? C'est bien connu que les hommes comme lui ont peu de chance de retrouver du travail.

Je l'ignorais totalement et perso, je ne voyais pas pourquoi elle s'acharnait autant à défendre cet homme. Certes, il avait perdu son travail, mais ce n'était pas mon problème s'il n'avait pas su le conserver. Ma cousine me regarda d'un air sévère.

-Mais bon, je ne sais même pas pourquoi je t'en ai parlé. En quoi le destin tragique d'un pauvre homme pourrait il troubler la vie du grand, du célèbre, du magnifique Alex Johnson ?

Je lui demandai depuis quand elle aimait jouer les Mère Thérésa. Parce que personnellement si elle venait me parler de tous les employés de la firme qui se faisaient mettre à la porte chaque semaine, elle passerait sa vie dans mon bureau. Moïra alla s'asseoir sur un fauteuil en fasse de moi. Ma question l'ennuya quelque peu.

- Je ne joue pas les mère Thérésa. Sinon, j'aurai laissé tombé toutes ma fortune et je ne baladerai certainement pas avec un sac Louis Vuiton.

Je souris alors légèrement. Il ne fallait pas nier le fait qu'elle avait beaucoup d'argent elle-même. Je trouvais tout de même étrange qu'elle traine à la soupe populaire. Sa place n'était certainement pas là.

Il faudrait que je t’emmène un soir à la soupe populaire. Afin que tu vois dans quel état déplorables vivent certaines personnes pendant que ta seule préoccupation est de savoir si tu préfères boire ton champagne dans une coupe ou une flûte.

J'eus un petit sourire en coin. Ma cousine ne ménageait pas. Il faut admettre que la misère des gens me mettait grandement mal à l'aise. Je n'aimais pas les voir, comme cela je pouvais nier un peu le problème. D'autant plus ces gens là n'aimaient pas notre famille en général. Avec raison... parfois on leur avait tout pris leur argent. Et moi je n'y pouvais rien au bout du compte... cela avait toujours été comme cela.

- Tu sais bien que je n'ai pas d'affaire là. Les gens sentent drôles en plus, dis-je avec l'envie de rire.

Je venais vraiment de dire cela. Mais bon, c'était vrai, les gens pauvres n'avaient aucune considération pour la bonne hygiène apparemment. Ça me dégoûtait vraiment d'aller dans des endroits de la sorte.

- Puis je pourrais te présenter Mélody qui distribue la soupe avec moi. Elle est célibataire et elle craque sur toi. "

Une de plus ! Je ne connaissais rien de cette fille et voilà que je savais qu'elle craquait pour moi. Bien sûr, on parlait souvent de notre famille dans les journaux et magazines à potins. C'était parfois très dérangeants. Ma vie privée n'était pas si privée que ça.

- Si tu savais le nombre de courriels ou de lettres que je reçois chaque jour de la gente féminine pour me faire des propositions de mariage, tu serais surprise.

Je n'avais pas vraiment envie de rencontrer cette Mélody. Sans doute que c'était une fille sans histoire et sans importance qui rêvait seulement de se marier à un homme riche. Car c'était connu, les hommes riches attiraient toutes sortes de femmes. Puis, finalement je décidai de revenir sur ma décision.

- Je n'irai pas à la soupe populaire. Mais je peux tout de même faire quelque chose. J'offre 5 mois de salaire à l'homme qui a été viré de l'entretien ménager. Ça lui laissera un peu de répit pour se trouver un autre travail. Simplement me donner son nom et je transmettrai le tout à mon DRH pour qu'il lui envoie un chèque.

C'était une belle victoire pour ma cousine. Non, je n'allais pas réengager cet homme, mais j'allais en quelque sorte le dédommager. Il n'aurait plus à aller à la soupe populaire du quartier pour un petit bout.

- Bravo cousine ! Ta tête de cochon paie toujours en fin de compte !

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